Premier essai pour la pêche au coup

Il en faut bien une première à tout n’est-ce pas ? J’ai l’impression que sur ce coup-là, les pêcheurs au coup justement, étaient bien les derniers à n’avoir pas plongé dans le XXIème siècle.

En effet, les pêcheurs de carnassiers, les pêcheurs en mer ont tous déjà vu leurs embarcations équipées des plus précis et pratiques sonars et  autres cartographies. Mais quid du pêcheur du bord et surtout des pêcheurs au coup ? Et bien voilà, j’en ai longtemps rêvé et Deeper l’a fait !

Un gadget ?

Merci la toile et les réseaux sociaux, j’ai vu la première déferlante Deeper débarquer chez les pêcheurs au feeder. En effet, eux qui pratiquent à distance du bord, n’ont d’autres indicateurs que leurs plombs et/ou amorçoirs. Si certains sont doués et arrivent se faire une belle idée de la topographie des fonds, ils n’y parvenaient jamais aussi bien qu’à l’aide d’une loupe comme le Deeper.

Parce que c’est ce qu’est pour moi cette petite boule aux allures de gadget, une véritable loupe qui permet non seulement des détecter avec une précision ultime la profondeur, mais aussi les reliefs du sol et sa nature. Non content de cette prouesse technologique, il indique aussi la présence des poissons et la profondeur à laquelle ils évoluent. Cela peut paraître niais, mais pour quelqu’un comme moi, pêcheur au coup dans l’âme, qui n’avait jamais vu fonctionner un sonar, ce fût une révélation et je me suis mis à imaginer tout ce que je pourrai en faire d’autant que j’ai pu tester la version Smart Sonar Pro +.

Comment ça marche ?

Mon excellent ami, Florian Muller, m’a fait une démonstration de la bête et il ne m’a pas fallu plus de quelques minutes pour comprendre le fonctionnement et surtout la lecture de tous les paramètres. En fait, c’est simple comme bonjour. On télécharge l’Appli Deeper via les canaux habituels qu’on soit plutôt Androïd ou IPhone, le Wifi se met en route et l’écran devient nos yeux sous la surface. Par l’intermédiaire de capteurs à haute fréquences Il suffit d’arrimer le Deeper à une bonne canne à anneaux, de le lancer à l’endroit qu’on souhaite explorer et votre Smartphone retranscrit tout le nécessaire : Profondeur précise, température de l’eau, localisation des poissons etc. Montre en main, si vous êtes addict à votre Smartphone ou juste bon pratiquant du web, il faut moins de 10 minutes pour se familiariser avec l’outil.  Je me répète mais c’est vraiment un « truc de dingue » pour reprendre l’expression des jeunes d’aujourd’hui.

Le sondeur pèse un petit poids ‘100gr’ seulement, mais conseil d’un utilisateur averti : « Greffez-le à de la tresse et utilisez une canne bien costaud, vous serez plus confiant et plus précis ! »

Plus aucun câble évidemment pour ce sondeur portatif et propulsable qui tient dans une boîte de pêche, au fond d’un sac à dos ou même dans la poche.

Cette version Pro+ scanne à partir d’environ 70cm de profondeur et jusqu’à 100 mètres du bord. Rien que ça ! Elle est capable de détecter des objets même très petits (1.3cm) qui pourraient se révéler gênants.

Test grandeur nature

J’ai été fou de joie quand la société Deeper m’a proposé de devenir partenaire des Masters de l’Est. J’allais pouvoir faire découvrir à tous ceux qui ne connaissaient pas cet accessoire, tous ses atouts et aussi aux récalcitrants. C’est donc par un de ces weekends très chauds du mois de juillet 2018 que j’ai pu me servir à mes propres fins du fameux Deeper. Direction un fabuleux carpodrome dans la Marne et si je sais la présence de poissons en masse, c’est toujours très compliqué de les localiser. Aller, on lance le Deeper (hors compétition, puisque que c’est interdit pendant ;-)) et on voit. Le plan d’eau est très richement empoissonné en carpes et je peux vous assurer qu’à ma grande surprise, je n’ai pas vu un seul poisson sur le fond, y compris sur les postes les plus prolifiques. Du fait de la chaleur, toutes les carpes stagnaient entre 20 et 50 cm sous la surface (cf. photo). Les spectateurs étaient simplement ébahis et vous imaginez que toutes les stratégies se sont adaptées. Cela m’a par ailleurs permis d’adapter la mienne et de réaliser une bourriche exceptionnelle de 8,2 kg.

Olivier Wimmer