L’hiver se termine : “enfin” me direz-vous. Il est temps pour nous de retourner au bord de l’eau et de ressortir nos cannes. Que l’on soit pêcheur au coup, carpiste, ou pêcheur de carnassier, le printemps est peut-être l’un des meilleur moment pour analyser ses spots.
Pour les pêcheurs en rivières, les crues hivernales se terminent. Leur impact peut-être important, on peut donc re-sonder ses spots pour découvrir quelles modifications a subi le cours d’eau. Pour ma part, pratiquant la pêche au coup sur de nouveaux secteurs, je commence ce début de saison par du repérage d’étangs. Le côté pratique c’est que ce sont des étangs que je pourrai pêcher au carnassier par la suite.
Les jours devenant plus long, je peux maintenant aller sonder et cartographier mes spots après mes journées de travail. Sonder n’est pas si long que ça, 20 minutes de lancers-ramenés me suffisent pour peigner 1500m² de superficie. je reviendrai plus en détails dans un autre article sur l’outil de mesure sur j’utilise.
Au cours de ce repérage, je vais regarder dans un premier temps la température de l’eau, à savoir 15°C. En effet, les poissons blancs sont y sensibles et entrent en activité selon la variation de celle-ci. C’est encore un peu frais, cela devrait suffire pour les gardons qui sont les premiers à se réveiller.
Sur ce spot, la profondeur est faible et ne varie pas avant 30 mètres. On peut constater une légère cassure faisant passer le fond de 1m70 à 2m10. Au niveau de cette cassure, j’observe quelques échos de poissons, rien de précis, mais probablement des petits poissons blancs.
Le lendemain, j’ai donc choisi de pêcher à l’Anglaise ce spot, à cette distance. Les brochets étant en période de reproduction, en bordure, cela me paraît cohérent de chercher les blancs assez loin. J’utilise une amorce dite de base auquel, je rajoute un peu de chènevis grillé sec et un peu de coco belge en soupe pour rendre mon amorce très dispersante afin d’aller chercher le poisson loin. La teinte de ses deux produits étant foncé me permettra d’assombrir un peu mon amorce et évitera aussi d’effrayer les poissons blancs.
Pour mon montage, j’utilise un corps de ligne en 20/00 sur lequel j’ai placé un waggler en 6+2gr car je veux pêcher assez loin (une trentaine de mètres) et je subis un vent fort à plus 40km/h. 30% de ma plombée se situe sous mon waggler tandis que le reste se situe juste au-dessus de mon bas de ligne, qui lui, traîne sur le fond.
Le résultat n’est pas exceptionnel, mais je prends une quinzaine de jolis gardons dont deux gros spécimens, le plus gros devait faire dans les 400g.
La pêche au coup n’étant pas ma spécialité, je suis content du résultat, cela aurait pu être pire. J’ai passé un moment agréable au bord de l’eau, c’est pour moi l’essentiel.
À la prochaine, halieutiquement vôtre.
Adrien Christophe